Montréal, 28 mars 2024 – Le Syndicat québécois des employées et employés de service, affilié à la FTQ, déplore que la présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel lui fasse porter le blâme pour la lenteur des négociations avec le ministère de la Famille quant au renouvellement des conventions collectives pour les CPE.
« La ministre Lebel dit attendre le dépôt de nos demandes avant de faire le sien. Sait-elle que ça fait des mois que la négociation se fait pelleter par avant par le ministère de la Famille ? Nos demandes sont prêtes depuis le début de l’été passé. La seule rencontre que nos porte-paroles ont réussi à obtenir jusqu’à présent, c’est il y a un mois pour le protocole de négociation et nous sommes toujours en attente d’un retour. La ministre Lebel devrait regarder dans sa cour avant de faire porter le blâme de la lenteur des négociations aux organisations syndicales », déplore la présidente du SQEES-FTQ, Sylvie Nelson.
« Nous comprenons que la ministre Lebel veuille harmoniser ses dépôts monétaires, mais rien n’empêche de négocier les clauses normatives dès maintenant. La ministre semble trouver des faux-fuyants afin d’expliquer son immobilisme. On l’a vu plusieurs fois lors des négociations du secteur public, il y a un décalage entre ce que dit Mme Lebel et la réalité aux tables de négociation. Nous aurions espéré qu’elle ait appris de ses erreurs. Nous lui rappelons qu’à chaque fois qu’elle blâme les syndicats, l’effet est de mobiliser d’avantage nos membres », explique Sylvie Nelson.
Nous rappelons qu’à la FTQ, la négociation de la convention collective nationale pour les CPE concerne le SQEES-FTQ et le Syndicat des Métallos.
Le SQEES-FTQ représente 25 000 membres partout au Québec, majoritairement dans le secteur de la Santé et des Services sociaux. Il est le plus grand syndicat dans le secteur des résidences privées pour personnes aînées en plus d’être un chef de file dans la syndicalisation des travailleuses et des travailleurs de l’économie sociale, des OSBL, de la petite enfance et du transport scolaire. Il est affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, la plus grande centrale syndicale québécoise, avec plus de 600 000 membres.